
Lecteur/Lectrice, comment vas-tu ? Ce matin je suis à la fois Jason et Harry car je vais te parle de deux livres et deux films racontant l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale ou un extrait de celle-ci. Ces 4 récits sont mes préférés de cette période. Ce sont des récits ayant eu une extrême implication dans ma vie d’étudiante. Ils ont permis d’obtenir une sacrée curiosité sur l’Histoire. Je laisse la parole à Harry avec deux livres : » Elle s’appelait Sarah » et » Le journal d’Anne Franck « .
Le journal d’Anne Franck
Le journal d’Anne Franck, je l’ai lu avant de le voir à la télévision. Qui ne connaît pas Anne Franck de nos jours ? Si tu ne sais pas qui elle est était, soit :
- tu es trop jeune et tes parents ne t’en ont jamais parlé ;
- inculte ! C’est comme si je te demandais qui était George Bush ?
Vaut mieux dans ce cas » être jeune » qu’être » inculte « .
Synopsis :
Le Journal d’Anne Frank est le livre composé du journal intime tenu par Anne Frank, jeune fille juive allemande exilée aux Pays-Bas, lorsqu’elle se cache à Amsterdam, pendant deux ans, avec sa famille et quatre amis, au cours de l’occupation des Pays-Bas par l’Allemagne nazie.
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé le livre et beaucoup moins le film. C’est souvent comme ça quand le film sort, ça passe ou ça casse. Il passe tout de même grâce au rôle de l’actrice qui joue » Anne Franck « . Elle est touchante, émotive et attachante. Effectivement, j’ai beaucoup ressenti ses émotions : la peur, l’insouciance, l’inconscience, l’amitié. Et en même temps, je la trouve égoïste envers sa sœur ayant du mal à trouver l’amour de son père. Anne Franck était très proche de son père. Elle délaissait sa mère et sa sœur .
Elle s’appelait Sarah
Quand je l’ai acheté, je cherchais un livre sur la seconde guerre mondiale racontant l’histoire de quelqu’un. Il est sorti également en film que j’ai détesté, une vraie catastrophe (ce n’est que mon avis).
Synopsis :
Sarah, une petite fille juive, habitant dans un appartement avec ses parents et son petit frère. Elle avait 10 ans en juillet 1942, lorsqu’elle fut amener (avec sa famille) au Vel d’Hiv. Pourquoi parle-t-on de Sarah ? Grâce à l’enquête d’une journaliste américaine installée en France depuis 20 ans enquête sur l’épisode du Vel d’Hiv. Elle croise le chemin de la petite Sarah. Pour Julia (la journaliste), cela devient un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.
Le livre :
Une fois, tu te retrouves nez à nez avec Julia. Un chapitre plus loin, c’est le tour de Sarah de raconter. Cette histoire est poignante du début à la fin. A chaque fois que j’ouvre celui-ci, j’ai envie d’en savoir plus . Je devine peu à peu le » secret de famille « . Le secret douloureux que Sarah doit subir, le secret désastreux qui la changera à tout jamais. Je ne vais pas te spoiler de suite. J’en ferai une vidéo en octobre prochain avec plus d’explications vu qu’il est donné, parfois, en cours de Français.
Mon avis :
Le récit est bien écrit. J’ai pleuré du milieu à la fin du livre. J’ai bien aimé le lien de la journaliste avec Sarah qui se construit petit à petit.
Maintenant je vais te parler du film » La Rafle » avec Gad Elmaleh, Jean Reno.. Il est de 2010.
L’histoire :
La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Tous les personnages du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
Mon avis :
Ce film m’a fait beaucoup réagir émotionnellement. La colère, la tristesse, de la haine, de la fureur et encore de la tristesse. Plus les scènes avancèrent, plus mon visage, s’affaissait. Dans certaines scènes, j’avais envie d’hurler fort dans la salle de cinéma.
Lorsque les SS sont venus chercher, à leur domicile ou à leur travail, les 10 000 juifs pour les donner aux Allemands…cette scène m’a fait sortir de mes gondes. Un acte que je ne pourrai jamais comprendre. Certes, je n’étais pas à la place du chef de la France mais je n’ose imaginer ma position à ce moment-là. Enfin si car elle serait toute réfléchie : j’aurai été une résistante contre les Allemands. Je n’approuve en rien de ce que nous avons fait ce jour-là. Cette scène, c’est » la rafle « .
Deuxième scène qui m’a arrachée le cœur et les tripes : la séparation des enfants de leur mère. Ils ont mis les hommes derrières des grillages afin qu’ils ne puissent pas interagir avec leur femme. Les femmes arrivent avec les enfants les unes après les autres. Puis des troupes Allemandes se rapprochent d’elles en leur annonçant que les enfants de moins de 10 ans ne partiront pas de suite. A ce moment-là, mon cœur se serre, ma poitrine se gonfle. J’ai envie de crier. J’ai les larmes aux yeux. Les différents acteurs jouent parfaitement leur rôle. J’ai l’impression de vivre cette scène avec eux. A la fin de cette scène, tu peux me ramasser à la petite cuillère.
Je te conseille ce film, toi l’étudiant-e, lorsque tu étudieras cette période de l’Histoire de France. Tu apprendras beaucoup de choses sur celle-ci et tu pourras donner ton opinion dessus.
Le pianiste
L’histoire :
Programme Campus Varsovie, au mois d’octobre 1939, un jeune pianiste juif, » Wladyslaw Szpilman « , est enfermé dans le ghetto avec sa famille. Il assiste, impuissant, aux humiliations que subissent quotidiennement les siens. Grâce à une aide extérieure, il échappe de justesse à la déportation mais voit partir toute sa famille. Le jeune homme se cache alors dans les maisons vides et observe passivement les derniers habitants se révolter contre l’occupation allemande.
Mon avis :
Je trouve que ce film nous montre bien l’ampleur des dégâts que les allemands ont pu faire en Pologne. Les allemands se moquant des juifs en les faisant danser comme s’ils étaient des animaux du cirque ; en leur demandant de se mettre au sol afin de leur tirer une balle dans la tête ; en leur faisant espérer la liberté pour après les fusiller lâchement; ou encore cette scène où mon âme en a pris un coup :
Les allemands arrivent dans un appartement du ghetto. La famille mange autour d’une table. Le commandant leur demande de se mettre debout. Ce qu’ils font de suite sauf un…celui-ci est en fauteuil roulant. Il ne peut malheureusement se lever. Que fait l’allemand ? Il le balance par la fenêtre ! C’est pour moi une scène affreuse.
J’aime le dernier quart de ce film lorsque Szpielman rencontre un des allemands et lui joue, au piano, du Chopin. Ce doux moment où dehors les dernières bombes se font entendre. Le seul moment où la guerre t’offre un moment de répit. Un moment où tous les êtres humains sont égaux et ne font qu’un.
Mon avis :
Ce film est à visionner que tu aies 14 ans, 30 ans ou plus de 50 ans. C’est un film te montrant les conditions des Polonais juifs du début à la fin de la guerre.
Maintenant, c’est à toi de tout visionner, si tu le souhaites. Tous te permettront d’apprendre l’Histoire de cette Seconde Guerre Mondiale en France, en Pologne et Allemagne. Ce sont des parties, des bouts qui resteront gravés dans ma mémoire.