Salut lecteur/lectrice, comment vas-tu ? Ce matin, je te parle d’un film a été traumatisant pour moi autant que je me suis posé la question si cela pouvait exister !? Martyrs, un film « créateur », très glauque, sombre et violent par les gestes et le déroulement des scènes.
Qu’est-ce-qu’un martyr ? Il faut que tu le saches pour comprendre le film, surtout la deuxième partir de celui-ci. Il y a deux définitions différentes. C’est la deuxième, ici, qui intéresse : « personne qui meurt, souffre pour une cause ».
« France, début des années 70, Lucie une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses. Traumatisée, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d’amitié avec Anna, une fille de son âge. 15 ans plus tard, on sonne à la porte d’une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie, armée d’un fusil de chasse. Persuadée d’avoir retrouvé ses bourreaux, elle tire… »
Alors comment te dire que c’est un film que je ne regarderai plus jamais mais plus jamais. Ni même pour fêter Halloween. Le réalisateur Pascal Laugier, a voulu dans ce film jouer la carte du suspens noir, du glauque et du gore. Tu dois le connaître pour ses films intrigants tels que « Le Pacte des loups » (2001) et « Ghostland » (2018). C’est un film où je me suis posé des questions, où je cherchais la solution de cette intrigue, où la pesanteur des scènes et des images se faisaient sentir tout au long du film.
Toute la première partie cherche à suspendre en perdant le spectateur dans un dédale d’images. Effectivement, les images sont saccadées, se mettent les unes au-dessus des autres et s’entrelacent pour nous mettre le cerveau en compote. Beaucoup d’informations en même temps et tu es déstabilisé.
Première partie : l’énigme.
Lucie tire sur toute la famille, qu’elle croit être ses bourreaux. Elle appelle son amie Anna qui, voyant l’ampleur des dégâts ne comprend plus son amie.Anna espère qu’elle retrouvera ses esprits et qu’elle trouvera la paix en elle. Malheureusement, Lucie est hantée par une morte, dénudée et montrant toutes les souffrances causées par les anciens bourreaux. Lucie se fait du mal jusqu’à se trancher la gorge devant son amie Anna.
Anna découvre à la cave, une femme nue et en grande souffrance. C’est à ce moment-là où l’affirmation de Lucie se confirme.
https://www.youtube.com/watch?v=eTJGD_iYMoc
Néanmoins, Anna pense se retrouver seule et abandonnée de tous. C’est un moment crucial où le réalisateur va nous permettre de découvrir l’histoire d’un Martyr. Madame est le bourreau d’une Organisation secrète torturant des femmes jusqu’à ce qu’elles se retrouvent dans un état proche de la mort afin de savoir ce qu’il s’y trouve après. Ce qui est original, c’est qu’il existe deux cas bien différents : des filles qui n’acceptent pas la torture et qui tombent dans la démence ou des filles qui acceptent leur destin et se transcendent. Rien à voir avec un film d’horreur classique qui lui, aurait proposer aux spectateurs un cache-cache dans la cave.
Il faut s’accrocher dans cette 2ème partie. Aucune parole, aucun son…de la torture, encore de la torture…jusqu’à ce qu’Anna arrive à la dernière épreuve. Une épreuve dégueulasse, une épreuve glaçant le sang, une épreuve m’ayant traumatisée.Pourquoi tant de haine pour si peu ? Pourquoi torturer pour savoir ce qu’il y a au-delà de la mort ?
Déshumanisation du personnage principal : Anna devient un jouet de torture. A la fois physiques (gifles, coups de poings, écorchement…) et à la fois psychologiques (gavage, enfermement, cheveux coupés..), ces tortures deviennent de plus en plus violentes. Les supplices d’Anna sont difficiles à regarder car je suis attachée à son personnage. C’est la fille qui n’a rien fait, qui était présente pour son amie et qui ne devait pas être dans cette pièce avec ces bourreaux.
Notes :
Histoire : 6/10 car tu ne comprends pas vraiment celle-ci tout au long du film. Même la scène finale ne te l’explique pas. Rôle de Lucy : 8/10 et rôle de Anna : 9/10. Tu t’attaches à leurs histoires à toutes les deux.
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