Salut l’ami-e, comment te sens-tu ? Je te souhaite la bienvenue sur ce blog et cet article. Je reprends du poil de la bête et je t’offre deux à trois articles par semaine à compter de ce 1er octobre 2020. Aujourd’hui, je te partage mon avis sur le film « Antebellum« .
Après ses deux films du même genre , Us et Get out (donc je vous ferai la critique), Jordan Peele fut à nouveau à l’affiche, durant plusieurs semaines, des cinémas avec son tout nouveau film d’horreur-thriller « Antebellum ».
Mon avis
J’ai adoré ce film. Je ne m’attendais à rien car je n’avais même pas regardé la synopsis ni la bande-annonce de celui-ci. Je suis venue les mains dans les poches…enfin le cerveau dans les poches ! 😀
Les 30 premières minutes, tu te retrouves face aux Américains qui se croient tous puissants. Dans une des scènes, ils sont assis autour de plusieurs tables, buvant du vin, déblatérer des phrases et des mots ignobles sur la race noire et blanche. Retour dans les années 60, au temps de la ségrégation raciale. Et un peu plus loin des tables, il y a les « domestiques » : des femmes de couleur noire, habillée à l’ancienne – robe bouffante sur les côtés avec le bonnet sur la tête et le fameux tablier. Regard figé où se lit une crainte, une peur de se faire battre. Avec leurs beuveries, les hommes blancs se donnent à cœur joie de coucher avec elles – sans leur consentement -vu que pour eux, elles font partie d’une sous-race. Ces mots sont très forts pour moi et difficiles à écrire. Je ne comprendrai jamais comment un homme ou une femme se croit supérieur grâce à sa couleur ou autre. Tu te rendras compte qu’elles sont considérées comme des bouts de viande que l’on donnerai à des félins affamés dans la jungle. Elles sont violées toutes les nuits et certaines sont réservées au chef qui les surveillent pour pas qu’elles ne s’échappent.
Tu regardes le film en ayant le cœur serré, si tu pouvais tu te lèverai de ton siège pour aller mettre une bonne raclée à ces Blancs, à ces hommes; tout d’un coup un téléphone sonna ! Et là, tu te sens perdu-e. Comment un téléphone peut sonner alors qu’ils se trouvent à l’époque de la ségrégation et donc pas de téléphone portable avec une sonnerie moderne ? Et là, tu es propulsé-e au 21ème siècle, de nos jours. Des draps, un appartement de dingue (qui fait rêver), un homme et une enfant…son mari et sa fille – à l’actrice principale. Est-ce que c’est la petite fille de celle qui était retenue prisonnière ou est-ce elle ? Je me suis posée quelques questions car certaines scènes auraient pu me faire croire que ça aller parler de « démons » et de « fantômes ». Mais je me trompais, j’étais très loin de la réalité de cette histoire incroyable et machiavélique. Impatiente, j’étais, d’avoir les réponses à mes questions.
Je ne veux pas tout de dévoiler car c’est un film que j’aimerais que tu vois pour que l’on puisse débattre dessus.
La scène finale
Sans t’en dire d’avantage, la dernière scène est juste glaçante et spectaculaire. J’ai eu des frissons, une envie de me rendre sur place pour tout détruire et les sauver. J’aurai aimé que l’on mette sur pause. Une scène qui est mise au ralenti pour tu puisses analyser toutes les émotions sur les visages. Chaque détails comptent, chaque chose que tu vois te permettra de te faire une idée sur cette histoire et de te faire comprendre ce qu’est vraiment Antebellum.
En y réfléchissant, cette dernière scène me fait beaucoup penser à une scène d’un des clips de la célèbre chanteuse Mylène Farmer sur son cheval noir traversant les canons.
Note : 9/10
Son, lumière et ambiance : 9/10. Acteurs : 8/10 et Histoire : 10/10.