Bonjour l’ami-e, comment vas-tu ? Le mois d’août a bien commencé. Je suis partie en vacances pour 15 jours et je vais pouvoir -enfin- te partager des articles sur mes livres et films. Je dis bien enfin car j’ai dû prendre un temps pour réussir certaines choses dans ma petite ville tranquille.
Je commence avec une série de fiction utopique qui se trouve sur la plateforme Netflix : « The snowpiercer ». Connais-tu ? L’as-tu déjà vue ? Si ce n’est pas le cas, ne lis pas cette article car je vais un peu SPOILER.
The Snowpiercer, vers un nouveau départ ?
Imagine-toi dans notre monde en 2050 où la Terre est engloutie dans le froid et la nuitée du désespoir. Tout est devenu blanc et la fin du monde n’est qu’à quelques minutes de là. Il te reste une chance de monter dans un train exceptionnel, abritant que les riches et ceux ayant le pouvoir sur cette planète (ce qu’il en reste). Tu arrives à monter dans ce train, seul parmi des gens dont tu ne connais d’Adam ni d’Eve. Cependant, au lieu d’être dans un lit douillet avec chaleur et intimité; tu te retrouves tout à l’arrière du train, dans un wagon réservé aux pauvres non-enregistrées, n’ayant pas de billets. Un wagon effrayant, sombre et frais car le chauffage est inexistant. Bienvenue dans « The Snowpiercer ».
Dès le début de la série, tu es mis dans le bain : les riches et les pauvres. Enfin, les pauvres n’existent pas ou plutôt ne doivent pas exister pour ne pas perturber la vie des autres. Les personnes de la 3ème classe, 2nde classe et 1ère classe vont tout de même se servir des gens de « l’arrière » pour être à leur service : cuisine, jardinier, femme de chambre, docteur… Comme quoi le riche, le puissant a toujours besoin du plus faible. La vie réelle ? Un peu beaucoup, je pense.
Épisode 1: D’abord le temps changea
Les portes du train se referment laissant plus de la moitié de la population dans le grand froid qui les emportera dans les minutes voire les secondes du départ de celui-ci. Un train qui ne s’arrêtera jamais à cause du froid et qui tournera sans cesse autour de la Terre.
Wilford : Qui est ce monsieur si apprécié par les classes qui remplissent ce train ? C’est tout bonnement le constructeur de ce train. Wilford, un ingénieur ayant conçu un train de 1001 wagons où se trouve du bétail, des potagers, des discothèques, une piscine, des restaurants, des chambres, un petit hôpital… Tu ne le verras pas vraiment dans ce film car une seule et même personne se cache derrière ce nom.
Un meurtre : une demande d’extraction est demandée par Monsieur Wilford à cause de plusieurs crimes commis par un tueur en série. Ils ont donc besoin de Monsieur André Layton, ancien policier. Celui-ci est emmené dans les entrailles du train jusqu’à la 3ème classe pour un délicieux repas ainsi que des explications sur son extraction. C’est la toute première fois qu’il admire le paysage, que la chaleur se fait sentir sur sa peau. C’est la toute première fois qu’il revoit la lumière du soleil. Tu vis avec lui quand la soupe arrive tout près de ses lèvres. Il déguste son repas avec délicatesse et envie. Il le dévore car il faut savoir une chose : à l’arrière du train, ils n’ont que les restes des autres passagers quand il en reste. Difficile de nourrir tout le monde.
Le nom des pauvres : Les déclassés, voici comment Wilford et les autres passagers les nomment – ceux à l’arrière du train ». C’est sympa comme nom ?! Déjà qu’ils n’avaient pas les moyens d’acheter un billet pour monter dans ce train dans le but de sauver leur vie; en plus, ils les dénigrent pour les rabaisser en leur donnant un nom qui n’irait même pas à mon chien.
L’intrigue :
Comment vont-ils s’en sortir ? Les déclassés ne sont pas nés de la dernière plus. A l’aide de Layton et des certains déclassés travaillant pour les classés, un plan va se mettre en place pour la prochaine révolution. Dans un vie, il y aura toujours des rebelles, des personnes n’acceptant pas ce trou béant entre ceux qui sont au pouvoir et les esclaves. Layton devra risquer sa vie et celles des autres pour réussir sa mission.
Mon avis :
Cette série – tirée du film et du livre – est très bien réalisée. Pour te dire : j’ai hâte que la saison 2 arrive en France. Dès le lundi soir, je regardais mon épisode et je ne tenais pas en place le fait d’attendre la semaine suivante pour avoir le prochain épisode. Tel un enfant devant Mickey à Disneyland Paris, je frétillais de joie devant mon écran d’ordinateur.
Cette série est assez proche de la réalité. Une réalité dont nous connaissons dans un certains sens. Regarde ce qu’il se passe avec le COVID-19 : les plus riches seront mieux servis que nous, pauvres de nous. Quand on voit que le Président donne de l’argent – beaucoup – à des entreprises comme Air France afin de les aider et que celle-ci licencie des milliers d’emplois…Enfin, je ne suis pas là pour te parler de politique mais d’une série. C’est juste pour te donner un petit exemple de ce qu’il va se passer dans quelques années si l’homme ne change pas du jour au lendemain.
Je ne veux pas parler de politique mais ce film est politiquement correcte. Effectivement, The Snowpiercer t’ouvre les yeux sur l’écologie à mettre en place le plus rapidement possible si tu veux pas ressembler à un glaçon et ne plus pouvoir vivre sur Terre. Il faut savoir que la Terre reprend sa place petit à petit sans que tu puisses faire quelque chose. Et si tu n’as pas les moyens, tu mourras sans pouvoir n’y faire. Cependant, il y a toujours un espoir et dans cette série, cette lueur existe. Grâce à cette extraction, les choses vont pouvoir -enfin- bouger. Tous les secrets vont être découverts : qui est Wilford ? Qui est le tueur ou la tueuse ? Comment vit-on sur ce paquebot sur rail ? Comment y avoir une part ?
Jusqu’à la fin, j’ai eu l’impression de vivre avec eux, elles, les différents actions menées afin d’avancer dans le train et de trouver sa place. Au fil de la série, tu vas connaître des personnages dont tu vas pouvoir t’identifier : une sorte d’agent de sécurité qui va changer de bord, la découverte du faux Wilford, l’extraction du petit garçon pour qu’il devienne un ingénieur, la découverte des différents wagons de ce train…
Une scène qui prend aux tripes ?
Il y en a bien une qui m’a fait mal et qui m’a glacé le sang. La scène où la sécurité punit un déclassé en lui mettant son bras dans un tunnel qui amène à lui geler le bras. Puis à l’aide d’un marteau il ampute celui-ci de son bras gelé. Le crissement telle une fracture de mon humérus se fait entendre et j’ai eu très mal même si je savais que c’était faux. La douleur se lisant sur le déclassé, tu ne peux pas ressentir de la joie. Une colère, certainement. Tu vis cette souffrance avec cette personne comme si c’était à toi qu’ils avaient enlevés ce bras.
Voilà, tu en sais un peu plus. Je te laisse aller la regarder le plus rapidement possible et venir me donner ton avis en-dessous de l’article. Bises et belle journée.
Jason
Mon dernier article : Rencontre fatale